Bercy 92 : Le triomphe de Dorothée !
Le 8 janvier 1992, na pas été un soir
comme les autres : Dorothée enflammait la salle parisienne de Bercy avec un show plus
époustouflant que jamais. Cétait le coup denvoi dune série de
concerts et de tournées. Revivons ensemble les grands moments de ce spectacle.
Il est 19h, et déjà la foule nombreuse se presse devant les portes du
palais omnisports de Paris-Bercy. Car avant de gagner sa place, tout le monde veut acheter
un souvenir.
20h, dans cette qui peut accueillir plus de 12.000 personnes il ne reste
plus une seule place vide.
Tout le monde est là, les mamans, les papas, le grand frère, la petite
sur
La foule impatiente scande le nom de Dorothée.
Brusquement la salle est plongée dans le noir. Une intro musicale lance
le début du show alors quune voix synthétique annonce latterrissage
dun vaisseau extra-terrestre sur la scène de Bercy.
En effet, 20 mètres au-dessus de notre tête, une masse sombre tel un
ovni, descend doucement tandis que des faisceaux lumineux balayent le sol. Rencontre du
troisième type ?
Non, cest tout simplement la scène agrémentée de deux pyramides
de verre, qui se pose sur le sol. Les Musclés y sont déjà installé en train de jouer.
Subitement un véritable feu dartifice et de laser explosent, dans un halo de
lumière blanche, Dorothée fait son entrée, la foule est en délire.
Et cest parti, Dorothée entonne les premières paroles des "
Neiges de lHimalaya ". Sur sa droite, un toboggan immense déverse des
créatures aux allures étranges, elles sont au nombre de huit. Ce sont les danseurs qui,
sous les applaudissements, viennent se caler sur le dernier de la chanson. Dorothée
sadresse alors au public. Voilà qui donne le ton au fameux " Tremblement
de Terre ". Ovation pour les musclés tandis quune lumière multicolore baigne
la salle. Tout le monde reprend en cur " Où est le garçon ? ".
Puis Dorothée nous explique que cest un
véritable bonheur pour elle dêtre avec son public. Une merveilleuse introduction
à " Tous les jours de Bonheur ". Précisons que depuis le début du spectacle,
Dorothée est habillée dune magnifique combinaison blanche sur laquelle sont
incrustés des éclairs de paillettes. Sa chevelure est subliment blonde, soyeuse
A
la fin de cette chanson, Dorothée quitte la scène. Une voix venue de nulle part annonce
que nous sommes en lan 2132 sur une planète régie par des robots. Justement, des
robots font leur apparition sur la scène et Dorothée revient, blouson blanc, pantalon
noir et guitare en bandoulière, pour interpréter " Allô, allô, Monsieur
lordinateur ".
Mais, succombant au charme de Dorothée, les robots arboreront donc un
magnifique cur rouge, tout comme notre idole. Les show est impeccable.
Il faut dire que Dorothée tenait vraiment à nous offrir quelque chose de
merveilleux, et elle a réussi. Pas un seul temps mort. Telle une merveilleuse mécanique
bien huilée, tout senchaîne admirablement.
Après " Et la pluie ", Dorothée
chante " Marylou ", à la grande joie de tout le monde. Lambiance est
country comme au temps de la conquête du far-west. Elle interprète ensuite "
Chagrin damour ". Puis on rend hommage à celles que lon aime par-dessus
tout : les mamans qui cloturent la première partie de spectacle. Le temps
daller se rafraîchir, dacheter quelques souvenirs et nous reprenons nos
places impatients de découvrir la suite.
Quelle surprise, à peine les lumières éteintes, on remarque que les
pyramides de verre ont été remplacées par des huttes en paille. Nous voilà propulsés
en pleine brousse : cest lAfrique ! Le son du tam-tam est là pour le
rappeler, tout comme les quatre chefs zoulous qui entonnent des chants sacrés pour
accueillir Dorothée. Elle fait une entrée triomphale sur le dos dun éléphant. On
reprend avec allégresse la géniale chanson " Oh ! Quelle histoire ". Les cases
souvrent et se referment sur Dorothée. Elle en profite pour changer de tenue afin
de chanter la " Machine Avaler ". Mais Dorothée semble sinquiéter de
Minet en plein chagrin de cur.
Pour lui remonter le moral les " Baleines " viendront vers lui.
Ainsi tout le monde est forme pour commencer une chanson sans instrument
avant de
laisser la place à " Nicolas et Marjolaine "
Dorothée quitte la scène et revient guitare à la main dans une nouvelle
tenue, un blouson de cuir blanc, pour chanter " Attention danger ". Cest
comme un mystérieux signal tous les spectateurs se lèvent et envahissent les allées et
se dirige, bouquet à la main vers la scène.
Mais le spectacle continue avec un hommage à Bill Halley " Monsieur
Bill. Le délire est à son comble plus personne nest assis dans son
fauteuil. Lentement la scène sélève à nouveau dans les airs.
Dorothée revient pour remercier ses amis en leur offrant une chanson venue tout droit du
cur " Mon plus beau cadeau "
Les applaudissements nen
finissent plus et sur lair des " Neiges de lHimalaya ", Dorothée
sapproche pour cueillir les bouquets de fleurs.
On se souviendra longtemps de cette soirée du 18 janvier 1992 qui
a vraiment monter Bercy plus haut que lHimalaya